La prépa c’est un peu comme une jolie petite île entourée de requins. On irait bien aller se noyer joyeusement des fois
mais pas de bol, la mer est déjà occupé. On surnage, on flotte, sans bouée. On tente d’écouter les maths sans s’endormir, on compte déposer
un brevet pour ta nouvelle innovation « Perf’de Café » ou alors juste un statut Facebook, car tout même Facebook est
plus intéressant que les maths du lundi matin… Et puis y a les khôlles ou
colles, ouais ça porte bien son nom, ça ressemble pas mal à ces trucs immondes
qui te tombait dessus n’importe quand au collège. C’est aussi douloureux, le
sujet t’intéresse pas des masses, tu te demandes 20 fois en 20 minutes « Mais
qu’est-ce que je fous là bordel ?!? » tout en essayant de tenir
éveillé le correcteur. Tu te promets de t’enfuir élevé des Lamas dans les
Landes une fois que tu seras sorti d’ici. Ou des poneys roses à poil long. A voir.
Et puis le moment des concours blancs. C’est comme les DS du
jeudi matin, ceux que tu fais la tête dans le brouillard, mais toute la semaine,
avec une méchante pression. Le seul moyen d’y échapper c’est prier le dieu Météo
de t’envoyer une neige tout autour de ta maison qui t’empêche d’y aller ou une
méga tornade juste sur la salle d’exam. Ouais n’exagérons rien. Tu découvres
les sujets, ta peur quand c’est dur, mais aussi quand c’est facile, et oui c’est
le côté magique de la prépa ! Et puis tu te retrouves avec une vieille
chanson pourri que ta jamais écouté de ta vie, à part peut-être le refrain, et
ta envie de chanter « il est venu le temps des cathéééédraaaaleeees… »
pendant tes 4 heures d’AEHSC... eh m*rde !
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